Pour son fonctionnement, le Soiron dispose d’une fiscalité propre. C’est-à-dire qu’il constitue son budget distinctement du budget des communes et assure le financement de ses missions essentiellement par la vente de l’eau et les emprunts. Autrement dit, c’est l’eau qui finance l’eau.
Dans le cadre de son activité le Soiron mobilise des hommes, des infrastructures et du matériel pour la gestion des différentes missions du service. Ces dépenses constituent les coûts d’investissements et les coûts de fonctionnement du service de l’eau potable et de l’assainissement :
Les investissements sont nécessaires pour maintenir ou moderniser l’outil industriel et répondre aux contraintes croissantes de la réglementation et des normes environnementales sur la qualité de l’eau.
Par sa nature même de service public, le budget du Soiron s’équilibre entre les dépenses et les recettes. En d’autre terme le Soiron ne dégage aucun bénéfice de son activité. L’ensemble des recettes (factures d’eau des abonnés) est réinjecté pour le développement et l’amélioration du service.
Dans le but d’être juste et équitable, la composition du budget se fait séparément pour la compétence eau et la compétence assainissement du fait de la possibilité pour les communes d’adhérer à l’une et/ou l’autre des compétences .
Dans l’objectif d’optimiser toujours plus le fonctionnement de l’ensemble de ses activités, le Soiron est résolument investi dans une démarche calculée et prospective de ses dépenses et investissements.
Selon une prospective financière avancée, permettant d’établir pour l’avenir la capacité d’investissement et le prix de l’eau, un programme de travaux est mis en place en fonction des besoins et priorités . Ainsi la dernière prospective financière de 2009 a permis de planifier le développement du Syndicat pour les 30 années à venir. Cette programmation est réajustée chaque année lors du vote du budget par les élus du syndicat.