Les Captages

Le captage de l’eau souterraine se fait par le forage de puits permettant d’atteindre l’eau présente dans les nappes phréatiques, puis par l’extraction de cette eau à l’aide de moteurs électriques actionnant des pompes.

L’eau du Soiron provient de 3 points de captage d’eau souterraine

Les émergences d’eau connues à Saint-Julien-Lès-Gorze sous le nom de « Fontaines du Soiron » proviennent d’un trop-plein de la nappe aquifère puissante des calcaires jurassiques faisant surface dans la Valée de Soiron. Le captage de cette source a été réalisé en 1931 à la création du syndicat qui depuis en porte le nom. Aujourd’hui le captage du Soiron a une production de 750 000 m³ d’eau en moyenne par an. Les captages du Sud (la source du Soiron et la source de Grand Fontaine) refoulent l’eau vers le Mont Tonnerre (point culminant du secteur) ou sont installés 2 réservoirs de 1000 m³ et 1 de 1200 m³, qui distribuent ensuite l’eau à 3500 habitants sur le secteur sud. 

Emergence d’eau souterraine, la Source de Grand Fontaine se situe non loin de Waville. Le captage de cette eau réalisé par l’OTAN en 1952 pour l’alimentation de la base aérienne fut exploité par le Soiron à partir de 1976 pour répondre à une consommation grandissante. Aujourd’hui le captage de Grand Fontaine a une production de 750 000 m³ d’eau en moyenne par an. Les captages du Sud (la source du Soiron et la source de Grand Fontaine) refoulent l’eau vers le Mont Tonnerre (point culminant du secteur) ou sont installés 2 réservoirs de 1000 m³ et 1 de 1200 m³, qui distribuent ensuite l’eau à 3500 habitants sur le secteur sud.

L’exploitation des mines de fer au nord de la Lorraine a permis la création de nouvelles ressources en eau. En effet, afin d’éviter l’inondation des galeries souterraines, l’industrie pompait vers la surface l’eau qui s’y infiltrait. Ces eaux d’exhaure étaient pour 10 % utilisées comme eau potable et pour 90 % rejetées dans les cours d’eau. A la mine du Paradis à Moineville, l’eau d’exhaure a servi à l’alimentation du Soiron à partir de 1956. La mine du Paradis a été ennoyée en 1995 mais l’exhaure se poursuit grâce à une station de pompage installée dans le puits n°5 de cette mine par le Soiron.  Deux pompes de 500 m³ / heure placées à 210 mètres sous la surface refoulent l’eau vers la station du Paradis à Batilly où elle est stockée dans 3 bassins de 1000 m³ avant d’être traitée. C’est en moyenne 1 800 000 m³ d’eau par an qui sortent de la mine pour l’alimentation des 14 200 habitants des communes adhérentes au Soiron, ainsi que 12 400 habitants (Valleroy, Moineville, Homécourt, Moutiers) alimentés indirectement par la vente en gros.

Interconnexions

Afin de structurer l’alimentation en eau potable et d’en sécuriser l’apport quantitatif et qualitatif, l’eau provient de trois points de production mais aussi d’autres structures productrices d’eau permettant de subvenir aux besoins des 30 000 habitants sur le secteur.

En 1993, un accord entre le SIEGVO (Syndicat intercommunal des Eaux de Gravelotte et de la Vallée de l’Orne) et le Soiron a conclu à une exploitation commune de la mine de Valleroy dans laquelle l’eau était très peu sulfatée par rapport à la mine du Paradis. Un forage fût réalisé et afin de sécuriser cet approvisionnement une seule conduite fût posée jusqu’au SIEGVO. Ainsi le SIEGVO fournit au Soiron l’eau traitée issue d’un mélange d’eau de sources, d’eau de mine (mine de Valleroy) et si besoin d’eau en provenance de la ville de Metz pour un volume moyen de 5 000 m³ par an.

Mise en service en 2013, cette conduite d’interconnexion de 200 mm de diamètre et de plus de 15 kms de long permet une sécurisation mutuelle entre le Soiron et le SIELL avec un échange d’eau possible à hauteur de 1000 m³ par jour. Cette conduite partant de Vigneulles-Lès-Hattonchâtel traverse les communes de Saint-Benoît et Dampvitoux avant de rejoindre la base de Chambley Planet’Air pour permettre la sécurisation de l’alimentation de la base et des différentes entreprises qui s’y implantent.